Histoire du village

 

Le territoire de la commune occupe une partie des plateaux et des vallonnements de la rive droite de l’Arrats qui surplombent la rivière en formant de véritables falaises.

Dans la seconde moitié du 13ème Siècle, un castelnau se forma sur le promontoire, bien ordonné avec des rues longitudinales et transversales constituant un enclos d’1 hectare environ en y comprenant le château qui jouxtait. On y rentrait par 3 portes.

Du Seigneur (PREISSAC), dépendaient 2 moulins, une forge, une boucherie et une fournière, banalité qui s’est maintenue jusqu’à la Révolution. Au 18ème s., les PREISSAC possédaient également 7 métairies dans la commune.

Le château s’est transformé au cours des siècles, ainsi que ses abords puisqu’il y avait des jardins, des parterres et des terrasses.

L’importante communauté de Tournecoupe, un peu plus de 1000 habitants entre 1750 et 1850, vivait largement en autarcie autour de ses productions agricoles, de ses élevages, de ses foires (8 par an où l’on vendait bestiaux et bêtes à laine, de ses commerces, de son secteur tertiaire (notaires, médecins, maîtres d’école, curés…).Vers 1830, on produisait à Tournecoupe 2066 barriques de vin qui « est bon en général, on y trouve des crus très estimés ».

En ce début de 21ème siècle, l’agriculture tient toujours une place prépondérante. Les terrains semés en blé et en tournesol dominent. Viennent ensuite le soja, le maïs. L’élevage bovin a beaucoup diminué mais l’élevage expansif de volailles a progressé.
L’artisanat perdure. On trouve encore des commerces au centre du village.
Le bourg dispose toujours d’une école qui accueille les enfants de la maternelle jusqu’à l’entrée au collège.
La vie associative est très riche.

Autrefois fortifié, le village offre un plan régulier avec des maisons anciennes. Il est encore entouré de remparts et qu’on peut aborder par 2 portes fortifiées.
Sur la terrasse du midi, vous aurez une belle vue sur la campagne environnante.
Durant le XIXème s., les foires ont prospérées, si bien que l’on a construit une halle assez spacieuse.

 

 Si le château a été vendu comme bien national et démoli par ses acquéreurs après la Révolution, il subsiste la chapelle du château devenue église paroissiale (inscrite à l’inventaire spécial des Monuments Historiques). Edifice à nef

unique de 4 travées et à chœur pentagonal, des chapelles sont logées entre les contreforts de la nef et aussi du chœur d’où ils vont en s’écrasant vers l’extérieur. Mais tous englobés dans le mur externe formant le fond des chapelles,aucun n’est visible de dehors.

Cette disposition ingénieuse et peu fréquentese rencontre aussi à  la cathédrale de Lectoure ou à l’église de Gimont. Le clocher sur base carrée et étage octogonal, implanté dans l’œuvre dans l’angle nord ouest, occupe l’emplacement de la chapelle et d’une partie de la travée d’entrée. Celle-ci est surélevée de 5 marches au-dessus du sol de la nef. A l’extrémité opposée, le chœur est surélevé sur 3 marches convexes.


Ce qui caractérise l’intérieur de cette église se sont les peintures sur bois à l’intérieur des ogives du plafond du chœur de la nef, dues au peintre italien Ricci qu’il a exécutées en 1838. Pour Mesplé, elles remonteraient au XVIIème siècle.
Dans le mobilier, signalons des stalles du XVIIème s. avec leur miséricordes.

Le monument aux morts de la guerre de 1914-1918 est particulièrement original. 

 

 

 

 

 

       

 

 

     

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